Des recherches récentes ont mis en lumière un moyen efficace et accessible de protéger votre cerveau contre la maladie d’Alzheimer : l’apprentissage d’une langue étrangère. Et la bonne nouvelle ? Il n’est jamais trop tard pour commencer.

Révélation scientifique : Apprendre une nouvelle langue pourrait retarder Alzheimer de 5 ans

Un bouclier neurologique contre Alzheimer

Selon les dernières études scientifiques, apprendre une nouvelle langue pourrait retarder l’apparition des symptômes d’Alzheimer de quatre à cinq ans. Plus impressionnant encore, une méta-analyse publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease en 2018 révèle que le bilinguisme réduirait de 20% à 50% le risque de développer cette maladie redoutée.

Comment l’apprentissage d’une langue transforme votre cerveau

Ce phénomène s’explique par deux mécanismes protecteurs :

  1. La réserve cognitive : Votre cerveau développe des réseaux neuronaux alternatifs qui peuvent prendre le relais en cas de dommages.
  2. La neuroplasticité : L’apprentissage linguistique stimule la formation de nouvelles connexions synaptiques, renforçant ainsi la structure cérébrale.

Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont démontré que les personnes bilingues possèdent une densité de matière grise supérieure dans l’hippocampe, région cruciale pour la mémoire. Ces résultats sont confirmés par des études de neuro-imagerie montrant une activité cérébrale plus intense chez les personnes parlant plusieurs langues.

Bien plus qu’une protection cérébrale

Les bénéfices vont au-delà de la prévention d’Alzheimer :

  • Meilleure adaptabilité face aux nouvelles situations
  • Capacités accrues de résolution de problèmes complexes
  • Réseau social enrichi grâce aux cours et groupes de conversation
  • Opportunités de voyage et d’échanges culturels

Commencez dès aujourd’hui, peu importe votre âge

Il n’existe pas de limite d’âge pour tirer profit de l’apprentissage d’une langue. Des méthodes adaptées rendent cette pratique accessible et agréable pour tous, même pour les personnes à mobilité réduite.

Si les applications d’apprentissage linguistique offrent de la flexibilité, les cours en présentiel présentent l’avantage supplémentaire de créer du lien social, un autre facteur protecteur contre le déclin cognitif.


Source : Article « L’apprentissage d’une langue étrangère : un rempart contre Alzheimer » publié le 10 avril 2025 sur France Alzheimer (www.francealzheimer.org)