Dans le célèbre roman de Victor Hugo, ‘Le dernier jour d’un condamné’, nous suivons le récit poignant d’un jeune détenu confronté à la réalité impitoyable de sa condamnation à mort. À travers une série de chapitres captivants, le narrateur nous emmène dans les profondeurs de sa psyché tourmentée, partageant ses pensées les plus intimes, ses espoirs et ses désespoirs.

le dernier jour dun condamné résumé des chapitres

Dans ce résumé des chapitres, nous découvrirons les moments clés de cette histoire bouleversante, explorant la résignation, la compassion, les regrets et l’angoisse qui habitent le condamné alors qu’il affronte son destin inévitable. Plongeons-nous dans cette chronique poignante qui suscite la réflexion sur la peine de mort, l’humanité et la nature de la justice.

Le dernier jour d’un condamné résumé des chapitres (1-10)

Chapitre 1

Pendant cinq semaines, un jeune détenu est confronté en permanence à la notion de la mort. Sa situation d’emprisonnement le maintient enfermé à la fois physiquement, dans une cellule à Bicêtre, et mentalement, dans l’emprise d’une seule pensée : la condamnation à mort. Il est incapable de se concentrer sur autre chose.

Chapitre 2

Installé dans sa cellule, le narrateur se remémore son procès et la sentence de mort qui lui a été infligée. Il raconte en détail les circonstances entourant son procès, ainsi que sa propre réaction face au verdict inéluctable.

Chapitre 3

Le condamné semble résigné face à ce verdict. Il ne ressent pas un profond regret pour les choses de sa vie, considérant que tous les individus sont, d’une certaine manière, des condamnés en attente. Peu importe ce qui lui arrive, il a adopté une attitude détachée.

Chapitre 4

Le condamné est transféré à Bicêtre, et il décrit succinctement cette prison affreuse.

Chapitre 5

Le narrateur partage avec nous son expérience de son arrivée à la prison. Il explique comment il a réussi à améliorer ses conditions de détention en se montrant obéissant et en utilisant quelques mots de latin. Il nous livre ensuite des informations sur l’argot utilisé en prison.

Chapitre 6

Dans un monologue intérieur, le prisonnier partage avec nous sa décision de se lancer dans l’écriture. Tout d’abord, il envisage cette activité comme une source de distraction et d’oubli pour ses propres angoisses. Ensuite, il souhaite écrire pour ceux qui sont en position de juger, dans l’espoir que leurs mains deviennent moins promptes à prononcer des condamnations à mort. C’est sa manière à lui de contribuer à l’abolition de la peine capitale.

Chapitre 7

Le narrateur se pose la question de l’intérêt qu’il peut trouver à sauver d’autres vies alors qu’il est incapable de sauver la sienne.

Chapitre 8

Le jeune condamné fait le compte du temps qu’il lui reste à vivre. Il constate qu’il ne lui reste que six semaines, dont il en a déjà passé cinq, voire peut-être six. Il réalise qu’il lui reste très peu de temps.

Chapitre 9

Le détenu vient de rédiger son testament, où il exprime ses préoccupations concernant les personnes qu’il laisse derrière lui : sa mère, sa femme et sa petite fille. Il se soucie particulièrement de cette dernière.

Chapitre 10

Le narrateur du récit décrit le cachot où il est enfermé, déplorant l’absence de fenêtres. Il mentionne également un long couloir avec des cellules réservées aux prisonniers, tandis que les trois premières cabanes sont destinées aux condamnés à mort.

Le dernier jour d’un condamné : résumé des chapitres (11-20)

Chapitre 11

Durant sa longue nuit, il se lève pour nous décrire les murs de sa cellule qui sont couverts d’inscriptions, témoignages laissés par d’autres prisonniers. L’image d’un échafaud dessinée sur le mur le trouble profondément.

Chapitre 12

Le prisonnier poursuit sa lecture des inscriptions sur les murs de sa cellule et y découvre les noms de criminels qui ont déjà résidé dans cet lugubre endroit.

Chapitre 13

Le narrateur-personnage évoque un événement marquant survenu récemment dans la cour de la prison : le départ des forçats vers le bagne de Toulon. Il décrit cette scène comme un véritable spectacle en trois actes : la visite médicale, la visite des geôliers et le ferrage des prisonniers. Il témoigne du traitement cruel infligé à ces condamnés. À la fin de ce spectacle, il s’évanouit.

Chapitre 14

Après avoir repris conscience, il se retrouve dans l’infirmerie et depuis une fenêtre, il observe les forçats partir tristement sous la pluie en direction du bagne de Toulon. Il préférerait la mort plutôt que d’être soumis aux travaux forcés.

Chapitre 15

Enfermé dans sa cellule, le prisonnier ressentait un léger sentiment de liberté lorsqu’il était à l’infirmerie. Cependant, l’idée de la mort le hante à nouveau, et il commence à envisager une évasion.

Chapitre 16

Le narrateur se remémore les précieuses heures de liberté qu’il a passées à l’infirmerie. Il se souvient tout particulièrement d’une jeune fille dont la voix pure et veloutée résonnait dans la pièce, alors qu’elle chantait une chanson en argot.

Chapitre 17

Son désir d’évasion persiste dans son esprit. Il se laisse emporter par l’imagination de se trouver hors de prison, au port, prêt à embarquer vers l’Angleterre. Cependant, son rêve est soudainement interrompu par l’arrivée d’un gendarme qui lui demande son passeport, brisant ainsi ses illusions.

Chapitre 18

À six heures du matin, le guichetier pénètre dans la cellule et interroge le condamné sur ses préférences alimentaires. Il lui demande ce qu’il souhaite manger.

Chapitre 19

Le directeur de la prison se présente personnellement à la cellule du condamné. Il adopte une attitude douce et bienveillante, ce qui fait réaliser au jeune homme que son heure est venue.

Chapitre 20

Le narrateur médite sur son geôlier, la prison et surtout la mort qui semble omniprésente dans son environnement, imprégnant les murs et se manifestant chez les guichetiers.

Le dernier jour d’un condamné : résumé des chapitres (21-30)

Chapitre 21

Le condamné est visité par deux personnes. Tout d’abord, le prêtre, suivi de près par l’huissier. Ce dernier lui apporte une nouvelle bouleversante : le pourvoi a été rejeté et son exécution est prévue le jour même sur la place de Grève. L’huissier lui donne rendez-vous dans une heure pour l’emmener.

Chapitre 22

Le détenu est transporté à la Conciergerie. Il relate le voyage et les échanges qu’il a eus avec le prêtre et l’huissier pendant le trajet. Il reste silencieux et semble plongé dans ses pensées. À huit heures trente, la charrette est déjà devant la Cour.

Chapitre 23

L’huissier remet le prisonnier entre les mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre étrange avec un autre condamné à mort qui sera également détenu dans la même cellule à Bicêtre. Ce dernier, fils d’un ancien condamné à mort, lui raconte son histoire et s’empare de sa redingote.

Chapitre 24

Le narrateur est furieux car l’autre condamné s’est emparé de sa redingote.

Chapitre 25

Le condamné est déplacé vers une nouvelle cellule où il reçoit les objets qu’il a demandés : une chaise, une table, du matériel d’écriture et un lit.

Chapitre 26

À dix heures, le condamné ressent de la compassion pour sa petite fille qui devra grandir sans son père. Il craint qu’elle ne soit rejetée ou détestée en raison de sa relation avec lui.

Chapitre 27

Le narrateur est intrigué par la façon dont on pouvait perdre la vie sur l’échafaud.

Chapitre 28

Il se souvient d’avoir déjà assisté à l’installation d’une guillotine sur la place de Grève.

Chapitre 29

Le jeune détenu, désespéré d’attendre en vain une grâce qui tarde à venir, commence à considérer les galères comme une alternative préférable, en attendant qu’un jour la grâce se manifeste.

Chapitre 30

Le condamné reçoit la visite du prêtre, mais il n’apprécie guère sa présence. Le prêtre parle d’une manière mécanique et semble peu touché par la souffrance du prisonnier. Malgré une table délicate et bien garnie, le condamné est incapable de manger.

Le dernier jour d’un condamné : résumé des chapitres (31-40)

Chapitre 31

Le narrateur est étonné de voir un homme prendre des mesures dans sa cellule. Il trouve cela ironique car la prison sera rénovée dans six mois.

Chapitre 32

Un autre gendarme prend la relève, se montrant quelque peu brusque. Il demande au prisonnier de se rendre chez lui après son exécution afin de lui révéler les trois numéros gagnants à la loterie. Le condamné voit une opportunité dans cette demande étrange et lui propose d’échanger leurs vêtements. Cependant, le gendarme refuse, ayant compris que le prisonnier souhaite s’évader.

Chapitre 33

Afin d’échapper à sa réalité présente, le narrateur se plonge dans ses souvenirs d’enfance et de jeunesse. Il s’attarde particulièrement sur le souvenir de Pepa, une jeune andalouse dont il était éperdument amoureux et avec qui il a partagé une magnifique soirée estivale. Ce souvenir occupe ses pensées pendant un moment, lui permettant de s’évader de sa situation actuelle.

Chapitre 34

Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné est assailli par la pensée de son crime. Entre son passé et son présent, il ressent une profonde culpabilité qui se matérialise comme une rivière de sang : le sang de sa victime, représentant l’autre, et le sien, celui du coupable. Cette image sanglante symbolise la tragédie de ses actions et la séparation irréversible entre son ancienne vie et sa réalité actuelle.

Chapitre 35

Le narrateur contemple avec envie toutes ces personnes qui continuent à vivre leur vie de manière tout à fait normale, ignorant la réalité oppressante de sa situation. Il médite sur le contraste frappant entre leur insouciance quotidienne et son propre sort tragique. Cette observation souligne l’injustice de sa condition et renforce son sentiment d’isolement et d’incompréhension face à un monde qui semble si éloigné de sa propre réalité.

Chapitre 36

Un souvenir remonte à la surface dans l’esprit du narrateur, celui d’une visite qu’il a faite à la grande cloche de Notre-Dame de Paris, également connue sous le nom de bourdon. Il se remémore les détails de cette expérience, se rappelant de la majesté de la cathédrale et de l’impressionnant carillon qui résonnait dans les hauteurs. Ce souvenir évoque une parenthèse de fascination et d’émerveillement, contrastant avec sa réalité actuelle de prisonnier condamné à mort.

Chapitre 37

Le narrateur esquisse une brève description de l’Hôtel de Ville. Il mentionne l’imposante architecture de cet édifice, avec ses façades élégantes et ses détails minutieux. Bien que la description soit succincte, elle laisse entrevoir la grandeur et la beauté de cet emblématique bâtiment municipal.

Chapitre 38

Le condamné ressent une douleur violente, une souffrance qui se répand dans tout son corps. Il est tourmenté par une sensation douloureuse qui le consume. À ce moment-là, il lui reste deux heures quarante-cinq minutes avant que son temps ne s’achève.

Chapitre 39

On prétend que sous la guillotine, la souffrance est absente, que tout se passe rapidement. Le narrateur se questionne sur la validité de cette affirmation, car aucun condamné déjà exécuté ne peut témoigner de cette expérience. Il remet en doute la certitude de cette prétendue absence de souffrance.

Chapitre 40

Le jeune détenu garde à l’esprit le roi, car c’est de sa seule volonté que dépend la grâce tant attendue. Sa vie est suspendue à une simple signature. Malgré les incertitudes, il conserve un espoir constant, espérant toujours que le roi accordera la clémence tant espérée.

Le dernier jour d’un condamné : résumé des chapitres (41-49)

Chapitre 41

Le condamné est hanté par la pensée imminente de sa mort. Il ressent le besoin pressant de se confesser et demande la présence d’un prêtre pour accomplir ce rituel. Il exprime également le désir de recevoir un crucifix afin de l’embrasser, cherchant ainsi réconfort et rédemption spirituelle avant son exécution.

Chapitre 42

Le condamné succombe à l’épuisement et s’endort brièvement. C’est un sommeil profond, mais troublé par un cauchemar intense qui le réveille brusquement. Son corps est envahi par une sueur froide et il frissonne, marquant ainsi l’angoisse et la tension qui le submergent à l’approche de sa mort imminente.

Chapitre 43

La petite Marie, la fille du condamné, se présente devant lui pour une visite. Cependant, la fraîcheur et l’innocence de la jeune fille le frappent profondément, car elle ne le reconnaît pas comme son père. Dans son esprit tourmenté, le jeune condamné perd tout espoir, sachant que sa situation a déjà atteint un point de non-retour.

Chapitre 44

Le détenu, confronté à une heure qui lui reste avant sa mort imminente, doit faire face à l’idée inéluctable de sa fin. La visite déchirante de sa fille a profondément exacerbé son désespoir, l’enfonçant encore plus dans un abîme de tristesse et de résignation face à son destin tragique.

Chapitre 45

Il médite sur la foule qui se rassemblera pour assister au « spectacle » de son exécution, réalisant que parmi ces spectateurs enthousiastes, il pourrait y avoir des individus dont le destin les mènera, sans le savoir, à partager le même sort fatal que lui.

Chapitre 46

Après le départ de la petite Marie, le père se demande s’il lui reste suffisamment de temps pour rédiger quelques pages afin de s’expliquer et de se justifier aux yeux de sa fille. Il aspire à lui donner des explications qui pourraient atténuer sa peine et lui faire comprendre les circonstances qui l’ont conduit à cette situation tragique.

Chapitre 47

Ce chapitre comporte une note de l’éditeur : les feuillets qui se rattachent à celui-ci sont perdus ou peut-être que le condamné n’a pas eu le temps de les écrire.

Chapitre 48

Le condamné est dans une chambre de l’Hôtel de Ville. À trois heures, on vient l’avertir qu’il est temps. Le bourreau et ses deux valets lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui attendent l’exécution.

Chapitre 49

Le condamné adresse une supplication pour obtenir sa grâce à l’individu qu’il prend pour un juge, un commissaire ou un magistrat. Implorant par pitié, il demande simplement cinq minutes supplémentaires pour attendre un éventuel sursis. Cependant, le juge et le bourreau quittent la cellule, le laissant seul avec le gendarme. Son espoir persiste encore, mais malheureusement, l’heure est venue où l’on vient le chercher…


Le récit captivant de ‘Le dernier jour d’un condamné’ nous laisse avec un profond sentiment de compassion et d’interrogation sur les notions de justice et de destin. À travers ces chapitres, nous avons été témoins de la détresse émotionnelle et psychologique du condamné, de sa lutte pour trouver un sens dans sa situation désespérée. Victor Hugo nous invite à réfléchir sur les implications de la peine de mort et à remettre en question notre compréhension de la justice et de la compassion. Alors que nous refermons ce résumé, nous sommes confrontés à la dure réalité de la condition humaine et à la nécessité de repenser nos systèmes judiciaires pour favoriser la réhabilitation plutôt que la punition ultime. ‘Le dernier jour d’un condamné’ est un rappel puissant de l’importance de la compassion et de l’empathie dans notre société et un plaidoyer poignant pour l’abolition de la peine capitale.