L’expression « c’est l’hôpital qui se moque de la charité » est utilisée pour souligner l’ironie lorsqu’une personne critique une autre alors qu’elle est elle-même dans une situation similaire, voire pire. Elle sert à mettre en évidence une incohérence ou une hypocrisie dans les propos de l’interlocuteur.
Origine de l’expression
Cette locution date du Moyen Âge, où les hôpitaux et les œuvres de charité jouaient des rôles complémentaires dans l’assistance aux plus démunis. L’idée sous-jacente est qu’il serait absurde pour une institution comme un hôpital, souvent dépendant de la charité, de se moquer de cette dernière. L’expression a évolué pour devenir une critique de toute attitude hypocrite ou contradictoire.
Contextes d’utilisation
Critiques injustifiées :
Exemple :
« Tu te plains que je suis toujours en retard, mais toi, tu n’es jamais à l’heure. C’est l’hôpital qui se moque de la charité. »
Ironie ou hypocrisie :
Exemple :
« Un collègue qui travaille mal te reproche ton manque d’efficacité ? C’est l’hôpital qui se moque de la charité ! »
Situations humoristiques :
Exemple :
« Ton chat est gros ? Regarde ton chien, il fait trois fois sa taille ! C’est l’hôpital qui se moque de la charité. »
Exemples supplémentaires
« Tu critiques mes vêtements démodés alors que tu portes toujours les mêmes tenues ? C’est l’hôpital qui se moque de la charité. »
« Comment oses-tu te plaindre de ma voiture bruyante alors que la tienne ne démarre même pas ? »
« Tu trouves que je dépense trop d’argent, mais toi, tu viens de t’acheter un téléphone hors de prix ! »
Synonymes et expressions proches
Synonymes :
- Ironie
- Hypocrisie
- Contradiction.
Expressions similaires :
- « C’est le pot qui se moque du chaudron. »
- « Balayer devant sa porte avant de critiquer. »
« C’est l’hôpital qui se moque de la charité » met en évidence une incohérence ou une hypocrisie dans les critiques ou remarques d’une personne. L’expression est souvent utilisée sur un ton moqueur ou humoristique pour rappeler à l’ordre quelqu’un qui manque d’objectivité.
