L’expression « bouillon d’onze heures » fait référence à un poison ou à un breuvage empoisonné, souvent associé à des pratiques de meurtre par empoisonnement, notamment pendant la Renaissance. Le terme « bouillon » fait référence à un liquide chaud, souvent une soupe ou un breuvage, et l’expression fait allusion aux heures où l’empoisonnement était plus fréquemment administré, soit vers 11 heures, un moment symbolique.
Origine de l’expression
L’expression trouve ses racines dans les Borgia, une famille influente de la Renaissance italienne. Cette famille est tristement célèbre pour ses intrigues politiques et pour avoir été impliquée dans de nombreux meurtres, souvent par empoisonnement. Le terme « bouillon d’onze heures » évoque les repas ou les breuvages empoisonnés servis à des moments de la journée, où l’empoisonneur se servait de ce rituel pour éliminer ses ennemis sans attirer l’attention immédiate.
Utilisation dans la culture
La notion de « bouillon d’onze heures » est associée à des intrigues sombres, où l’empoisonnement était une méthode discrète et souvent utilisée dans des cercles de pouvoir où la vie humaine était perçue comme une monnaie d’échange. L’idée de « bouillon d’onze heures » incarne cette époque où les poisons étaient administrés avec subtilité, souvent à des moments précis de la journée.
Exemples d’utilisation
Historique ou narratif :
« À l’époque de la Renaissance, chez les Borgia, il fallait se méfier des bouillons d’onze heures, car c’était à ce moment-là que l’on servait des breuvages empoisonnés aux invités. »
Dans un contexte figuré :
« Dans cette entreprise, chaque décision semble un bouillon d’onze heures ; il faut se méfier des intentions cachées derrière chaque proposition. »
Dans une conversation informelle ou humoristique :
« T’as vu comment il a réagi après cette critique ? Il a eu un bouillon d’onze heures, comme si c’était déjà un plan pour l’éliminer ! »
Le « bouillon d’onze heures » désigne un breuvage empoisonné, souvent en lien avec des intrigues sombres et des pratiques d’assassinats par empoisonnement, particulièrement durant la Renaissance. C’est une expression qui rappelle les méthodes sournoises des Borgia et des personnages historiques liés à la politique et aux complots meurtriers.
