Dans ce texte, l’auteur nous dévoile les ruses étonnantes du lièvre, un animal souvent sous-estimé pour son apparence et ses capacités. Malgré ses yeux faibles et son odorat peu développé, le lièvre fait preuve d’une ingéniosité surprenante lorsqu’il est confronté à des prédateurs.
Dans ce texte, nous explorerons les tactiques mises en œuvre par le lièvre pour assurer sa survie dans la nature.
Texte : Les ruses du lièvre
De tous les animaux qui vivent d’herbes, celui qui paraît le plus stupide est peut-être le lièvre. La nature lui a donné des yeux faibles et un odorat obtus; si ce n’est l’ouïe qu’il a excellente, il paraît n’être pourvu d’aucun élément d’industrie.
D’ailleurs, il n’a que la fuite pour moyen de défense; mais aussi semble- t-il épuiser tout ce que la fuite peut comporter d’invention et de variété. Je ne parle pas d’un lièvre que les lévriers forcent par l’avantage d’une vitesse supérieure, mais de celui qui est attaqué par des chiens courants. Un vieux lièvre ainsi chassé commence par proportionner sa fuite à la vitesse de la poursuite. Il sait, par expérience, qu’une fuite rapide ne le mettrait pas hors de danger, que la chasse peut être longue, et que ses forces ménagées le serviront plus longtemps. Il a remarqué que la pour- suite des chiens est plus ardente et moins interrompue dans les bois fourrés, où le contact de tout son corps leur donne un sentiment plus vif de son passage que sur la terre où ses pieds ne font que poser; ainsi il évite Diderot. les bois et suit presque toujours les chemins.
À travers les observations de l’auteur, nous avons découvert une facette intrigante du comportement du lièvre, qui démontre une intelligence surprenante malgré ses apparentes limites. Les stratégies élaborées par le lièvre pour échapper à ses prédateurs révèlent une adaptation remarquable à son environnement. Ainsi, le lièvre nous rappelle que même les créatures les plus modestes peuvent être dotées d’une ingéniosité étonnante pour assurer leur survie dans la nature.