Dans ce passage enchanteur de Jean-Jacques Rousseau, nous sommes transportés dans un verger d’une beauté enchanteresse. À travers ses mots poétiques, l’auteur décrit avec précision la richesse et la diversité de la nature qui s’épanouit dans ce lieu paisible.

Texte en français : Le verger

Dans cette présentation, nous plongerons dans l’univers envoûtant de ce verger, où la beauté de la nature s’épanouit en toute liberté.

Texte

Le gazon verdoyant, épais, mais court et serré, était mêlé de serpolet, de baume, de thym, de marjolaine et d’autres herbes odorantes. On y voyait briller mille fleurs des champs, parmi lesquelles l’œil en démêlait quelques- unes de jardin. Dans les lieux les plus découverts, je voyais çà et là, sans ordre et sans symétrie, des broussailles de roses, de framboisiers, de groseilliers, des fourrés de lilas, de noisetiers, de sureaux, de seringas, qui paraient la terre et lui donnaient l’air d’être en friche. Des allées tortueuses et irrégulières étaient bordées de bocages fleuris et couverts de mille guirlandes de vignes de Judée, de vignes vierges, de houblon, de liseron, de couleuvrée, de clématite et d’autres plantes de cette espèce parmi les- quelles le chèvrefeuille et le jasmin venaient se confondre.

J.-J. ROUSSEAU


À travers cette évocation poétique du verger, Rousseau nous rappelle la splendeur et la générosité de la nature. Dans ce tableau vivant, chaque plante, chaque fleur semble contribuer à la symphonie harmonieuse de la vie végétale. Les allées sinueuses et les bocages fleuris nous invitent à nous perdre dans cette oasis de verdure, à nous émerveiller devant la diversité et la richesse de la création. Ainsi, méditons sur la beauté intemporelle de la nature et sur notre responsabilité à la préserver et à la respecter, afin que les générations futures puissent également se délecter de sa splendeur.

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