L’expression « c’est toujours la même chanson » est utilisée pour signifier qu’une situation ou un discours se répète de manière prévisible, souvent avec un soupçon de lassitude ou de scepticisme. Elle évoque l’idée d’une rengaine, d’une répétition qui perd son impact ou sa crédibilité.
Signification de l’expression
Cette expression est employée pour décrire des situations où une personne ou une institution répète les mêmes paroles, promesses ou actions sans que rien ne change réellement. Elle traduit une forme d’exaspération face à l’immobilisme ou à l’absence de nouveauté.
Exemple :
« Notre président nous promet encore des réformes qu’on ne verra jamais. C’est toujours la même chanson. »
Origine de l’expression
L’origine de cette expression repose sur une analogie avec la musique. Une chanson qui se répète sans fin peut devenir lassante, tout comme des situations ou des discours répétitifs.
- Dans un registre figuré, elle critique la monotonie ou le manque d’innovation dans un contexte donné.
Contextes et exemples d’utilisation
L’expression « c’est toujours la même chanson » s’emploie dans divers contextes pour exprimer une impression de déjà-vu ou d’absence de changement.
En politique :
« À chaque élection, on nous promet une baisse des impôts. Mais au final, c’est toujours la même chanson. »
Au travail :
« Chaque réunion commence par une discussion sur l’importance de la communication, mais personne ne change ses habitudes. C’est toujours la même chanson. »
Dans une relation personnelle :
« À chaque fois qu’il est en retard, il trouve une excuse bidon. C’est toujours la même chanson. »
Dans le quotidien :
« Les soldes sont censés proposer des bonnes affaires, mais les prix sont toujours les mêmes. C’est toujours la même chanson. »
« C’est toujours la même chanson » est une expression familière qui pointe la répétition lassante d’un comportement, d’une situation ou d’un discours. Elle traduit une forme de scepticisme, de désillusion ou d’agacement, et s’adapte à des contextes variés.
Que ce soit dans la sphère politique, professionnelle ou personnelle, cette expression souligne l’immobilisme ou le manque de nouveauté avec une touche de familiarité et d’humour.