L’expression « avoir ses têtes » signifie n’apprécier que certaines personnes ou encore montrer de la préférence pour un groupe restreint d’individus, tout en restant indifférent ou défavorable envers d’autres.
Signification de l’expression
Cette expression est utilisée pour désigner une personne qui agit avec partialité ou favoritisme, en fonction de ses affinités personnelles. Elle peut être interprétée comme une forme de subjectivité dans les relations sociales ou professionnelles.
Origine de l’expression
L’expression provient du fait qu’on associe souvent les visages ou les « têtes » des individus à leur personnalité ou à leurs traits distinctifs. « Avoir ses têtes » sous-entend qu’on apprécie particulièrement certaines personnes (leurs « têtes ») tout en en excluant d’autres. Cette attitude est souvent perçue comme naturelle mais parfois critiquée pour son manque d’objectivité.
Contextes d’utilisation
Dans un cadre professionnel :
« Le directeur a ses têtes dans l’équipe et accorde toujours les meilleurs projets à ses préférés. »
Cela montre un favoritisme dans un environnement de travail.
Dans un cadre scolaire ou éducatif :
« Ce professeur a ses têtes et ne cache pas qu’il apprécie davantage certains élèves que d’autres. »
Ici, l’expression illustre une préférence marquée pour certains élèves.
Dans des relations sociales ou familiales :
« À chaque réunion de famille, on remarque qu’elle a ses têtes et discute toujours avec les mêmes cousins. »
Cela reflète des affinités personnelles qui influencent ses interactions.
Exemples d’utilisation
Relation au travail :
« C’est bien connu, le manager a ses têtes, et ceux qui ne sont pas dans ses petits papiers n’ont aucune chance de promotion. »
Situation sociale :
« À la fête, il avait clairement ses têtes et ne parlait qu’avec son cercle d’amis proches. »
En politique :
« Le président, comme tout dirigeant, a ses têtes. Il préfère s’entourer de collaborateurs qu’il connaît bien et en qui il a confiance. »
« Avoir ses têtes » reflète un comportement humain courant consistant à privilégier certaines personnes pour des raisons subjectives ou affectives. Bien qu’il s’agisse d’une attitude naturelle, elle peut être perçue négativement dans certains contextes où l’impartialité est attendue, comme au travail ou à l’école.