L’expression « à l’eau de rose » est utilisée pour décrire une œuvre, un récit, un film, ou un livre sentimental et mièvre, souvent considéré comme fade ou insipide. Elle évoque un manque de profondeur, d’originalité, ou de réalisme, en se concentrant principalement sur des émotions superficielles.
Définition et ignification
« À l’eau de rose » est une locution adjectivale qui qualifie quelque chose de sentimental, souvent de manière excessive ou naïve. L’expression fait référence à l’eau de rose, une substance douce et parfumée, mais sans grande substance ou intensité, symbolisant ici un contenu littéraire ou cinématographique léger et sans profondeur.
Équivalents
Cette expression peut être considérée comme équivalente à :
- « Sentimental et mièvre »
- « Trop romantique »
- « Superficiel et fade »
Utilisation de « à l’eau de rose »
Qualifier une œuvre sentimentale :
Lorsqu’une œuvre littéraire ou cinématographique est jugée trop sentimentale ou superficielle, cette expression est utilisée pour critiquer son manque de profondeur.
Exemple :
« Marguerite adore les histoires d’amour qui finissent bien. Sa bibliothèque vitrée est pleine de romans à l’eau de rose. »
Décrire un récit peu réaliste :
On peut également utiliser cette expression pour décrire un récit ou une histoire qui semble irréaliste ou trop simpliste dans son approche des émotions et des relations humaines.
Exemple :
« Le film était si cliché, une véritable histoire à l’eau de rose où tout le monde finit heureux malgré des obstacles invraisemblables. »
Critiquer le manque de substance :
« À l’eau de rose » est souvent employée de manière péjorative pour signaler qu’une œuvre manque de substance, qu’elle est trop douce et naïve, et qu’elle ne reflète pas la complexité de la réalité.
Exemple :
« Je n’ai pas aimé ce roman. C’est juste une histoire à l’eau de rose sans véritable intrigue ou développement des personnages. »
En résumé, « à l’eau de rose » est une expression qui sert à décrire des œuvres ou des récits sentimentaux, souvent jugés trop simples, mièvres, ou manquant de profondeur. Utilisée dans le bon contexte, elle permet de critiquer la superficialité et le manque de réalisme dans une œuvre littéraire ou cinématographique.
