Cette vidéo, datant de 1964, plonge dans la vie des travailleurs étrangers en France, offrant une opportunité d’améliorer notre compréhension orale du français. À travers les récits émouvants des travailleurs, cette ressource audiovisuelle met en lumière des aspects cruciaux liés à l’immigration, à l’emploi, et aux réalités socio-économiques de l’époque.

Plongeons dans cette immersion linguistique pour affiner nos compétences auditives et explorer les défis rencontrés par ces travailleurs étrangers.

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(00:00) vous n’aviez pas de travail en Grèce oui mais il y en a travail pas beaucoup le pays pas beaucoup d’argent oui et ici ça vous suffit ce que vous gagnez Ahou c’est pas beaucoup mais un petit peu [Musique] pleuse à l’usine sur le chantier un ouvrier sur TR n’est pas français on peut dire qu’il y a en France une population étrangère

(00:42) de l’ordre de 2 millions d’habitants la population active est environ de 1200000 non compris les Algériens non compris les Algériens qui actuellement ne figure pas parmi les étrangers mais figure parmi les populations qui peuvent librement venir sur le territoire national les Algériens sont 800000 c’est
(01:08) dire qu’avec quelques dizaines de milliers d’Africains ce sont près de 3 millions d’étrangers qui amènent en France un peu de leur [Musique] pays parmi ces 3 millions de personnes il y a ceux qui sont recrutés à l’étranger et qui viennent chez nous sur contrat il y a ceux à qui la France est ouverte librement par les accords
(01:34) d’viant ou les accords de coopération et enfin il y a ceux qui franchissent clandestinement nos frontières tous viennent en tout cas renforcer notre main d’œuvre la France a besoin de main d’AV étran chère du fait de son expansion économique qu’elle connaît depuis un certain nombre d’années et aussi du fait
(01:56) ce sont c’est l’aspect qualitatif de la question du fait que les Français ont abandonné les travaux à caractère salissant ou pénible qui sont souvent aussi des travaux peu rémunérés lorsqu’un ouvrier arrive d’Espagne ou du Portugal chez vous ou du Maroc ou d’ailleurs il n’a pas de formation professionnelle il n’a jamais travaillé
(02:21) dans l’industrie automobile pour la plupart non pour la plupart ce sont des ouvriers agricoles alors vous les formez al nous les formons vous avez comme nationalité nous avons si ma mémoire est fidèle 35 ou 36 nationalités en principe il reste 2 ans 18inors ilé proi il sagit là d’ouvri immigr légalement et m d’un contrat de travail
(02:50) le assurant salaire allocation et logie décent vous gagnez bien votre vie bien 0000 FR pour Mo vous arrivez envoyer de l’argent en Espagne combien peu pr il gag ici en 3 gag une journée au portug je suis venu i pour étudier de savoir le travail et tout ça c’est ça c’est pour cela que je suis venu en France c’est pas question de
(03:34) l’argent que je suis venu en France mais dans les bidonvilles qui cernent les grandes cités ouvrières échouent ceux de nos anciennes colonies qui viennent à l’aventure sans être certain de trouver un emploi mais pour lesquels l’entrée de notre pays n’est que succintement contrôlée on vit comme comme des chiens il y a pas d’eau pas
(03:54) d’eau rien du tout on cherche de l’eau de dehors de la route là l’électricité non plus non plus vous avez du travail au moins si dans ce momentl je travaille mieux que l’année dernière non cette année il le plus mauvais de toute l’année comment ça se fait l’habitude il y en a du travail dans ce momentl il y a
(04:18) rien du tout j’ai rencontré autour de Paris dans la région parisienne un certain nombre de chômeurs pourquoi en principe la mainœuvre étrangère ne devrait pas être en chômage car elle n’est elle ne vient en France elle n’est introduite ou autorisée à travailler en France que en fonction de nos besoins
(04:36) pour occuper des emplois vacants c’est des emplois bien déterminés pour cette catégorie d’immigrants les clandestins la vie commence en France par la [Musique] colère oui par la colère pas contre la France mais contre la vie clandestine et en conséquence misérable qu’ils doivent mener jusqu’à la régularisation de leur
(05:00) situation c’est plus une vie de rester là vous savez qu’est-ce que vous le reprochez exactement oh ben le bruit et tout et puis la saleté alors vous pouvez sortir nimporte quand ils sont là en train de faire uriner on a vous leur dire Madame tuas qu’à pas regarder ben écoutez si vous sortez de chez vous et
(05:20) puis que vous voyez le tableau alors c’est c’est quand même pas tellement joli je suis je suis marocain que dire d’autres de ces 3 millions de travailleurs étrangers dont nous venons d’éfleurer les problèmes peut-être et nous l’avons vu que ceux qui sont sûrs de leur travail et de leur logement n’ont pratiquement
(05:44) pas de difficulté d’adaptation et ne vivent pas en marche de la société peut-être aussi que pour ceux qui bénéficient de la libre circulation entre leur pays et le nôtre il y a danger de et qu’il devrait pour eux comme pour nous venir avec toute garantie d’emploi et de logement com alors peut-être disparaîtrai les binonville et
(06:13) l’animosité qui les entoure comme ils ont disparu pour cet ouvrier espagnol quel est votre niveau de vie disons vous avez un appartement une voiture j’ai une voiture j’ai un appartement j’ai une je suis content je travaille je suis [Musique] heureux

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